Monastère des Clarisses de Nérac

Notre communauté

Notre communauté

Nous sommes neuf sœurs, réunies par le même désir de servir le Seigneur Jésus Christ et son Eglise, sous le patronage de saint François et de sainte Claire d’Assise.

Sœurs du monastère des clarisses de Nérac
Sœur Alice
Sœur Alice
Sœur Marie
Sœur Marie
Sœur Marie Odile
Sœur Marie Odile
Sœur Emmanuel Marie
Sœur Emmanuel Marie
Sœur Marie Dominique
Sœur Marie Dominique
Sœur Marie Marguerite
Sœur Marie Marguerite
Sœur Marie de la Croix
Sœur Marie de la Croix
Sœur Anne Françoise
Sœur Anne Françoise
Sœur Françoise
Sœur Françoise

Etre Clarisse aujourd'hui

La vie d’une clarisse aujourd’hui est une ode à la joie et à l’espérance. Au cœur d’un monde en perpétuel mouvement, nous choisissons de vivre l’Évangile avec une simplicité qui inspire. Ni au-dessus, ni au-dessous des autres, nous marchons à vos côtés, apportant un souffle de paix et de solidarité.

Parce que nous avons rencontré le Christ comme une personne vivante, il a saisi notre existence. Nous avons ressenti un appel puissant à faire de Lui le centre de notre vie. Dans chaque instant, nous nous rappelons de la bénédiction de sainte Claire : « Que le Christ soit toujours avec vous et que vous puissiez toujours être avec Lui. » Cette bénédiction guide notre Foi, notre Charité et notre Espérance, des piliers qui illuminent notre quotidien.

Notre attachement au Christ est source de profonde joie. Cette joie s’inspire de François et Claire, qui ont choisi la pauvreté pour se rapprocher de Jésus Christ, notre unique Seigneur. Vivre avec peu, mais riche de l’essentiel : l’amour de Dieu le Père et les relations fraternelles. La simplicité de notre vie n’est pas un renoncement, mais un chemin vers une plénitude intérieure.

Comme clarisse aujourd’hui nous vivons la fraternité, trouvant dans chaque sourire, chaque geste de solidarité, la présence de Jésus Christ. Notre cœur est un phare de lumière, apportant réconfort et espérance à ceux qui nous entourent. Nous savons que nous faisons partie de la grande famille humaine, touchée par les événements du monde, mais ancrée dans une foi qui va au-delà des tumultes.

En fin de compte, être clarisse aujourd’hui, c’est choisir une vie de joie, de simplicité et d’amour. C’est un chemin où chaque pas est une prière, chaque rencontre une bénédiction. Nous vivons pleinement, avec le Christ et à ses côtés, et notre existence est une mélodie d’espérance et de paix.

Consacrées à Dieu

En réponse à l’appel de Dieu, la consécration est le choix de l’appartenance exclusive à Dieu.

François coupe les cheveux de Claire
Vitrail de saint Paul dans le chœur des sœurs
Aumônier du monastère
Vitrail sainte Colette - chœur des sœurs

En Israël, étaient oints au nom de Dieu ceux qui lui étaient consacrés pour une mission venant de lui. C’était le cas des rois : Saül (1 Sam 9,16 et 1 Sam 10,1) par Samuel et David (1 Sam 16, 1. 12-13), lui aussi sacré roi par Samuel puis par tout le peuple d’Israël (2 Sam 5,3). Salomon, lui aussi, fut sacré roi par le prêtre Sadoq (1 R 1, 39). Des prêtres : Aaron et ses fils furent consacrés par Moïse (Ex 29, 7 ; Lv 8, 12) et, en de rares cas, des prophètes : en cette circonstance, ce fut le prophète Élie qui fut chargé par le Seigneur de sacrer Élisée comme prophète (1 R 19, 16). Ce devait être par excellence le cas du Messie que Dieu enverrait pour instaurer définitivement son Royaume (cf. Ps 2, 2 ; Ac 4, 26-27). Le Messie devait être oint par l’Esprit du Seigneur (cf. Is 11, 2) à la fois comme roi et prêtre (cf. Za 4, 14 ; 6, 13) mais aussi comme prophète (cf. Is 61, 1 ; Lc 4, 16-21). Jésus a accompli l’espérance messianique d’Israël dans sa triple fonction de prêtre, de prophète et de roi. Dès l’origine, il est  » celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde  » (Jn 10, 36). La consécration messianique de Jésus manifeste sa mission divine (CEC 436 – 438).

Pour François, la consécration d’un prêtre était une chose importante. Il voulait que ses frères montrent aux prélats d’une ville leur soumission et leur respectueuse obéissance, afin que le peuple soit, par leurs exemples, amené à respecter les prélats et les droits de leurs églises (LP 116). Il rappelait à ses frères qu’ils avaient été envoyés pour aider le clergé à sauver les âmes. Aussi, il demandait que ses frères respectent les bons comme les mauvais prêtres. François lui-même disait qu’il voulait se confesser même à un mauvais prêtre. Ce qui était important pour lui, c’est que les prêtres, dans leurs mains, consacraient le pain et le vin qui devenaient Corps et Sang du Christ.

Les frères recevaient aussi la tonsure en signe de consécration au Seigneur, pour signifier que leur vie était mise à part pour le service de l’Église.

Dans la vie de Claire, nous voyons, lorsqu’elle quitte sa famille le soir des Rameaux 1212, dans une liturgie de prière avec les frères et François, qu’elle reçoit l’habit des pauvres Dames, puis ses cheveux sont coupés en signe de consécration à Dieu. C’est pourquoi, lorsque son oncle Monaldo voulut la faire revenir à la maison, il ne put rien contre elle car elle était consacrée et donc mise à part pour la mission que Dieu voulait lui donner.

Nous le voyons, donc, toute consécration est une mise à part pour le Seigneur, afin de remplir une mission. Et Claire, en encourageant Agnès de Prague dans la voie de pauvreté, lui dit : « Vous avez opté, de tout l’élan de votre âme et de votre cœur, pour la très sainte pauvreté et pour le dénuement. Vous avez choisi un époux… notre Seigneur Jésus Christ. Sa possession consacre votre virginité. » (1LA 6-8).

Elle dira aussi à Ermentrude de Bruges : « Sois fidèle jusqu’à la mort, sœur bien-aimée, à Celui auquel tu t’es consacrée, car tu recevras un jour de lui la couronne de la Vie. Notre peine ici-bas n’a qu’un temps, mais la récompense est éternelle. » (LE 4-5).

Bienheureuse consécration qui nous met au service du Seigneur et de nos frères et sœurs en humanité, pour sa plus grande gloire et le salut du monde.

Vitrail de sainte Claire dans le chœur des sœurs
François accueil Claire à la Portioncule
Sainte Vierge Marie - cloitres du monastère
Vitrail de sainte Claire chapelle du monastère

Notre vocation

Vitrail de saint François chapelle du monastère

Parler de vocation dans la vie chrétienne implique de se demander s’il existe un chemin prédéfini à suivre pour répondre à l’appel de Dieu et accéder au ciel.

Non, la vocation, ou l’appel de Dieu, est une prédestination d’amour sans crainte. Le Seigneur nous invite à partager sa vie dès notre existence terrestre, dans notre quotidien.

Il sème dans nos cœurs des désirs profonds qui nous orientent et que nous devons découvrir pour ressentir la joie et la liberté de répondre et de nous engager sur l’un des nombreux chemins offerts par la vie humaine pour servir Dieu et autrui.

La vocation monastique, et de manière plus large la vie consacrée, grâce aux conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d’obéissance, symbolise la dimension eschatologique de la vie chrétienne.

Notre vocation est une vocation à tenir dans la prière au service des pécheurs.

Nous prions l’office de l’Église catholique au nom de tous les hommes. C’est notre mission première : rendre à Dieu la louange qui lui est due au nom de toute l’humanité. Aussi, nous nous retrouvons au chœur pour célébrer ensemble les Laudes, Tierce, Sexte, None, les Vêpres, les Complies et les Vigiles, et pour un temps d’adoration eucharistique.